La poitrine est un élément emblématique de la féminité mais son apparence est très susceptible aux variations physiologiques et hormonales. La structure interne et la morphologie des seins sont intimement liés au système reproducteur féminin dont ils sont l’un des caractères visibles. Ce lien, plusieurs traditions médicinales pluriséculaires l’ont pris en compte et elles offrent des solutions naturelles pour vitaliser la poitrine et pour optimiser son aspect. L’utilisation de plantes pour embellir et maintenir les seins en bonne santé n’est absolument pas nouveau et le pouvoir thérapeutique et cosmétique de certaines décoctions est reconnu par de nombreux naturopathes.

Stimulation de l'épithélium mammaire et augmentation du galbe

La médecine traditionnelle indienne considère que le cycle menstruel est en rapport direct avec les seins et que par conséquent les plantes bénéfiques pour la régulation du cycle et des fonctions reproductrices féminines permettent également d’optimiser l’état de santé et la vitalité de la poitrine. Le champ d’action est vaste et comprend l’amélioration du drainage lymphatique, l’élimination des toxines, la régulation du système hormonal et la stimulation des glandes mammaires. Plusieurs plantes renforcent et soutiennent le système reproducteur féminin dans sa globalité. Leur association offre une action subtile grâce aux centaines de substances phyto-actives qu’elles contiennent. Ainsi, la Diosgénine, qui sans avoir de réel effet estrogénique (1), stimule la croissance de l’épithélium mammaire. Elle induit une augmentation significative des marqueurs du développement des seins avec une augmentation du nombre de canaux galactophores et de bourgeons terminaux (2).

Le Shatavari est la plante maitresse de la santé féminine dans la tradition ayuverdique, et le Dong Quai est son corollaire en médecine chinoise. Le Shatavari ainsi que le Fenugrec, qui est reconnu pour ses effets anti-cholestérol et anti-diabète, sont prescrits par l’Ayuverda comme stimulants mammaires pour les femmes qui allaitent. Des études ont révélé une nette augmentation de la sécrétion de lait (3). Le Nigella Sativa, qui a de nombreux effets bienfaisants, dont une puissante activité anticancéreuse (4), permet d’augmenter le nombre de cellules dans les glandes mammaires (5). La Turnera Diffusa, très riche en beta-sistostérols, est réputée pour traiter les déséquilibres hormonaux chez la femme. Chaque extrait possède sa fonction et participe à l’effet synergique.

La forme des seins est déterminée par le nombre et la taille des glandes mammaires, par la quantité de tissu adipeux et par la qualité des ligaments de soutien, appelés ligaments de Cooper. Ce réseau de liens insérés dans le tissu mammaire est majoritairement constitué de fibres de collagène. Il relie la surface interne de la peau au muscle pectoral et empêche les seins de s’affaisser sous leur propre poids.

Le rôle des ligaments de Cooper a été étudié en détail et il s’avère qu’en position debout, lors de la marche, en courant ou en sautant ce sont ces fibres qui supportent la majeure partie des forces mécaniques d’étirement (6). Ces filaments forment la charpente de l’architecture du sein et ils maintiennent la poitrine en position haute s’ils n’ont pas été détériorés par des étirements répétitifs. Si leur structure est affaiblie les seins vont progressivement s’affaisser, ce qui survient fréquemment avec l’âge.

PORTER OU PAS UN SOUTIEN-GORGE

Les ligaments suspenseurs sont fragiles et le port constant d’un soutien-gorge trop ajusté conduit à leur atrophie car ils ne sont plus sollicités. A l’inverse soumis à trop de tension, ils se distendent. L’idéal est de rester sans soutien-gorge le plus souvent possible mais de toujours en porter lors d’activités dynamiques.

Mamoral™ contient aussi Ligastin™ qui est un complexe spécifique permettant de fortifier la structure des ligaments suspenseurs de la poitrine et d’accroitre leur fonction de soutien. Son efficacité repose sur plusieurs études cliniques.

Bromelaine: Cette enzyme extraite de la tige d’ananas à l’action anti-cancéreuse (7), a montré que sa prise par voie orale permet d’induire la prolifération des ténocytes au sein des tendons et des ligaments. Les ténocytes sont les cellules du ligament qui assurent son renouvellement tissulaire. Ils synthétisent les fibres de collagène et les incorporent à la matrice (8).

Silicium organique (acide orthosilicique): Il influence le facteur de croissance au niveau du ténocyte, stimulant la synthèse de collagène. Il a également démontré accroître l’ondulation et l’organisation des brins de l’hélice des fibres de collagène autour des ténocytes (9).

Mucopolysaccharides: Des combinaisons de glycosaminoglycanes conduisent une normalisation de la structure du ligament et de sa fonction de résistance à l’étirement (10).

Acide Hyaluronique: Il joue un rôle dans l’agrégation et dans le développement des fibres de collagène coïncidant avec le rétablissement des tendons et des ligaments. Il encourage la migration et la prolifération cellulaire dans les sections internes des ligaments endommagés et augmente leur capacité de régénération. L’acide hyaluronique promeut une meilleure organisation structurelle des ligaments (11).

Manganèse et Vit C: Sont nécessaires pour assurer un fonctionnement normal de la synthèse de collagène.